L’IAB France a toutes les cartes en mains pour renouer les synergies avec les instances internationales et avec un certain nombre d’organisations globales (Coalition for Better Ads, IAB Tech Labs, IAB Europe…). De bonnes bases ont été créées depuis maintenant plusieurs années et il est à présent nécessaire de capitaliser dessus afin de partager et d’expliquer davantage à chacun des membres toutes les initiatives européennes et internationales.
Partager l’expérience européenne de l’IAB
Etant impliquée au sein de l’IAB Europe (membre des commissions Brand Advertising et Programmatic Trading) et également active au sein de l’IAB UK, j’ai pu me rendre compte de ce qui marche et marche moins bien dans les IAB locaux et à l’échelle européenne. Dans ce cadre, plusieurs initiatives peuvent être mises en place rapidement afin que la France bénéficie d’un réseau international porteur mais aussi fasse rayonner sa voix :
Créer une Commission Internationale dont la mission principale sera d’informer régulièrement l’ensemble des membres sur les projets internationaux afin que toute société de notre écosystème puisse anticiper en connaissance de cause des changements potentiels. Cette taskforce représentera aussi la voix de la France lors des consultations internationales.
Mettre en place des Webinars thématiques en faisant appel à des experts internationaux. Le dernier Webinar organisé par l’IAB Europe a compté pas moins de 800 participants !
Permettre à chaque membre intéressé par les sujets clés de la publicité digitale d’aujourd’hui et de demain d’y contribuer sous forme de Livres Blancs ou blogs.
Relayer les résultats des études faites par les IAB qui peuvent être sources d’inspiration pour un grand nombre de membres (Block Chain, Quality, Brand Advertising…).
Voilà quelques idées pour permettre rapidement de trouver un nouveau dynamisme INTERNATIONAL à l’IAB et pour nos membres.
Ce fût pendant longtemps et souvent un débat dans les couloirs de l’association : Faut-il faire en sorte que l’iab soit une caution de la qualité et du professionnalisme de ses membres ? Je crois qu’aujourd’hui après 20 ans d’existence, le sujet ne doit plus se poser.
A l’heure où les annonceurs redoublent d’exigences sur la qualité des campagnes digitales (visibilité, fraude, contexte), il est temps de faire en sorte que l’IAB devienne un véritable label des professionnels du digital marketing et publicitaire. Les besoins du marché sont de gagner en caution et en valeur pour faire face à la bonne réputation d’un média en position de leader sur les investissements. Les annonceurs nous le disent depuis un petit moment : Il faut que nous soyons plus regardant sur la qualité du marché.
La qualité passe aussi par la formation des membres
Nous poserons les jalons de la qualité pour que les collaborateurs de nos membres soient au niveau de qualification exigé du marché. Cela passera certainement par la case formation (oui, encore). C’est déjà des choses qui existent sur certains marché IAB (US, UK). L’appui des membres dans la qualification technique ou le savoir faire c’est un point sur lequel nous devons être insistant. Etre à l’IAB ne doit pas être un alibi de réputation. Cela doit être une véritable caution de la valeurs que ses membres produisent sur le marché.
Se former en permanence c’est un mantra dans le digital.
Cela passera aussi certainement par la mise en place d’une charte pour les membres de l’IAB. Un travail collectif que nous construirons avec ceux qui sont membres.
Nous sommes nombreux à nous demander à quoi sert l’IAB alors que d’autres associations couvrent déjà la plupart des sujets digitaux : UDA, UDECAM, AACC, SRI, Geste… les organisations sont nombreuses et très efficaces dans leurs domaines respectifs. L’IAB est la synthèse de toutes ces associations puisqu’elle n’a pas plus d’intérêt à défendre les agences que les annonceurs, les régies ou les entreprises de l’AdTech.
Le principe fondateur de l’IAB est justement de coordonner tous les professionnels du digital qu’ils soient start up, grands groupes, entreprises internationales ou locales. C’est également de jouer le rôle d’autorégulateur du marché dans l’intérêt des internautes.
Souvenons-nous de la norme sur les formats publicitaires qui avait été organisée en concertation, à une époque pas si lointaine, alors que les annonceurs demandaient des formats toujours plus impactant, où chaque régie développait son format exclusif et que les pop-ups nuisaient à l’expérience internaute. Cette norme, les formats standard IAB, a permis de répondre aux enjeux de chacun et demeure encore aujourd’hui une référence dans notre quotidien. Le programme LEAN permet par ailleurs de répondre aux enjeux de l’Adblocking qui impacte fortement le revenu des éditeurs.
Alors que le nouveau règlement RGPD est en train de se mettre en place, de nombreux éditeurs, annonceurs, agences et technos ne savent pas encore comment appliquer ce règlement européen, L’IAB Europe a permis de définir une nouvelle norme marché en open source advertising.consent.eu qui est désormais adoptée dans de nombreux pays et l’IAB France doit aussi porter localement cette solution simple, gratuite et efficace.
J’ai eu l’occasion d’aller visiter l’IAB à Londres, c’est un véritable centre de rencontre et de formation pour tous les professionnels du digital, un peu à l’image de ce que l’UDA est en train de mettre en place en France pour les annonceurs grâce au formidable travail de Jean-Luc Chétrit.
Ainsi, lorsque l’on parle de disparition de l’IAB, de fusion avec d’autres associations, je pense que la conséquence directe serait de nous isoler des autres marchés Européens, qui comme nous possèdent des associations professionnelles fortes mais également un IAB qui est à l’initiative de nombreux projets, de réflexions, de partages et de formations continues.
C’est la raison pour laquelle j’ai rejoint la liste Internet Advertising Business dirigée par Christophe Dané, le projet est d’être engagé, indépendant et international.
e-Privacy, un règlement en passe de bouleverser l’industrie
De plus en plus d’associations et de sociétés de l’univers Digital, et pas seulement les acteurs Adtech/Martech, se mobilisent pour infléchir la position du législateur sur le règlement e-Privacy. Hélas, il est possible que nous partions de trop loin et trop tard… Faute d’anticipation, nous avons laissé germer dans le cerveau de nos élites des concepts et des aprioris qui risquent de nous nuire à très court terme.
Pourquoi le règlement e-Privacy est-il dangereux ?
Soyons bref et rapide, beaucoup d’encre a déjà coulé sur le sujet. L’un des points qui cristallise les risques est le changement que ce règlement prévoit d’apporter au recueil du consentement du consommateur à l’écriture d’un cookie sur son ordinateur ou son téléphone. Si ePrivacy est mis en application, les navigateurs prennent le contrôle du recueil du consentement. Les sites web, régies, technologies Adtech ou Martech devraient alors s’en remettre au navigateur pour obtenir la possibilité d’établir un lien avec les terminaux d’un consommateur et réaliser leur collecte de données. Un joli cadeau aux GAFA qui n’en demandaient pas tant. Outre ce point sur la gestion des cookies, ePrivacy contient quelques autres mauvaises nouvelles pour l’industrie dont nous pourrons reparler ultérieurement…
Comment en est-on arrivé là ?
Si un tel règlement est en passe de modifier profondément notre métier au point de remettre en cause des fondamentaux vieux de plus de 20 ans (une éternité à l’échelle digitale…), c’est majoritairement à cause du manque de transparence dont nous avons tous fait preuve et de notre incapacité à réguler nous même notre marché.
En effet, le manque de pragmatisme des règlements édictées par les autorités n’est pas dû à l’incompétence de celles-ci mais à l’incapacité de notre industrie à expliquer simplement les aspects fonctionnels de son métier, les équilibres business entre les différents intervenants et les bénéfices qu’elle apporte à la société. Car le marketing Digital apporte une valeur économique à la société mais aussi un service aux utilisateurs : sans publicité digitale, pas de contenu gratuit.
Si un règlement e-privacy vient à perturber profondément le fonctionnement du marketing digital, nous ne pourrons nous en prendre qu’à nous-même. La politique de l’Autruche, ligne directrice des acteurs du Marketing Digital depuis de longues années finit par avoir l’effet inverse…
Alors, on arrête tout et on va à la plage ? Non. Ce danger qui nous menace a des causes simples que l’on peut adresser.
C’est pourquoi il est incontournable que l’association professionnelle qui fédère les acteurs de notre secteur prenne ce sujet à bras-le-corps. Les maux sont identifiés, reste à mettre en place une réponse structurée pour corriger le tir.
Concrètement, quel plan d’actions mettre en place ?
1 – une démarche pédagogique constructive à destination du grand public : expliquer aux medias et aux pouvoirs publics comment fonctionne notre industrie. Avoir peur de parler des vrais sujets et garder le tabou sur nos métiers s’est retourné contre nous. L’exercice est difficile mais, à trop avoir tergiversé, notre industrie se trouve menacé, donc il faut y aller.
2 – un vrai process de régulation intelligent : mettre en place une vraie mécanique de recueil du consentement facile à comprendre et à utiliser pour les consommateurs. Plus facile à dire qu’à faire, certes. Mais si nous ne le faisons pas, le législateur nous imposera une solution qui sera forcément moins adaptée qu’une vraie réponse de l’industrie. Je parle bien d’un vrai système et pas d’un écran de fumée pour donner l’illusion que notre industrie a pris conscience du sujet.
3 – des actions de lobbying coordonnées avec la communication et la régulation : au delà d’évangéliser et de réguler, il faut valoriser ces initiatives auprès des instances gouvernementales et exploiter le terreau favorable créé par la communication pour faire passer les bons messages. Mais le lobbying ne sera efficace que si le job a été fait en amont ou, tout du moins, si l’industrie monte un changement durable d’approche.
C’est ce plan d’action que nous proposons de mettre en place dans le cadre du projet #IAB2020. Rien n’est perdu, il faut que l’Autruche sorte la tête du sable et prenne le sujet à bras le corps !
L’IAB France est née en 1998. Jeune entrepreneur en 1999 et déjà directeur d’un mba sur le sujet du e-commerce et du marketing digital, je me souviens en 1999 avoir croisé lors du premier salon emarketing Cécile Moulard qui me présenta le lancement de l’IAB France. Puis quelques années plus tard la fusion avec L’IAB avec le « e-syndicat » créée par Alexandre Stopnicki. J’étais alors fier que notre pays, si tôt, se dresse pour construire une industrie et fédérer les énergies. Fier aussi de découvrir déjà un esprit libre et indépendant car les fondateurs ne voulaient pas « copier-coller » l’IAB US, notre sœur aînée.
Puis au fil de l’eau, quelques années plus tard, lançant mon agence de marketing digital qui allait devenir l’agence Grenade&Sparks (, j’ai eu l’honneur de rencontrer, à l’époque, le Président Jérome de Labriffe () et la Vice-présidente Catherine Gotlieb. Ils me demandèrent alors de les rejoindre pour développer toujours plus l’axe pédagogique de notre association. J’ai passé deux mandats intenses avec ce bureau, au cœur de la transformation de notre industrie, avec notamment l’explosion d’Adwords et l’arrivée du Programmatique. Ce fut pour moi toujours l’occasion de déployer mon combat : tout faire pour que la population estudiantine de nos futurs métiers croise un maximum de professionnels. Et c’est avec émotion, ici, que je remercie de tout cœur Jérôme et Catherine de leur confiance et de l’opportunité qu’ils m’ont offerte.
En 2014, David Lacombled , actuel président, me proposa de repartir sur un nouveau conseil d’administration puis une fois encore en 2016. J’ai eu plaisir à travailler avec des membres actifs et passionnés, que je remercie pour ces deux derniers mandats.
Si dans chaque CA, il y a eu quelques moments « faibles » avec moins d’énergie et d’initiative (n’oublions pas que nous sommes tous bénévoles et que les périodes « business first » sont des impondérables dans nos différents engagements), il n’en demeure pas moins qu’à chaque fois j’ai pu croiser des personnalités créatives, investies et avec un sens du collectif qui méritent respect et reconnaissance. Idem pour les différents « permanents » de l’association qui se sont succédés et sans qui nous n’aurions rien pu réaliser.
L’Emploi et la formation au coeur du réacteur
Mes engagements ces dernières années à l’IAB France furent concentrés sur les dossiers emplois et formation. En 2014, je fus le « chef de projet » de la première étude sur « La transformation des métiers et compétences en marketing/communication dans un contexte de transformation digital ». Avec toute une équipe et des sponsors prestigieux ( Microsoft, Aquent, La Poste, etc. ) renouvelés, nous avons pu en 2015-16 relancer l’étude. Elle fut, je le crois, une des références du marché sur ce sujet.
En 2016-2017, je fus à l’initiative duprojet Label Ecole qui fut magnifiquement porté et animé (et j’en profite pour les en remercier) par Isabelle Rouhan et Odile Lemascon. Plus d’une dizaine de programmes M2, masters, mba spécialisés ont été « labellisés » sur le sérieux et l’adéquation de leur programme pédagogique avec les réalités de notre marché. Ils peuvent ainsi bénéficier d’échanges avec nous pour mieux nourrir leurs apprenants.
Engagez-vous…qu’il disait !
La génération Goscinny se souviendra de cette sentence d’un Romain malmené par les irréductibles Gaulois. Loin de me retrouver dans cet état de fait, bien au contraire, ces quelques années à l’IAB sont pour moi une source d’apprentissages, de belles rencontres et de sentiments de reconnaissance.
Alors quand j’ai pu étudier la philosophie et le programme de la liste #IAB2020 et que me fut proposée la responsabilité de la commission Formation, je me suis dit que le travail sur cette thématique était loin d’être terminé.
Je résumerai mes motivations autour de quatre changements stratégiques majeurs (sur les dix) que nous proposons :
#Commissions au centre
Le fait de lier les membres du conseil d’administration à la responsabilité de commission est à mes yeux un excellent choix. Il y a eu parfois dans le passé un décalage entre les commissions et le conseil d’administration. Dans ce nouveau projet, les responsabilités sont prises et assumées et cela permettra au CA de soutenir, accompagner et booster le travail opérationnel réalisé par les commissions.
#Comprendre
Les enjeux de la Commission Formation sont multiples :
Maintenir et développer le Label Ecole. Cette initiative mérite un nouveau souffle et une réelle animation des écoles et des universités membres du Label. Une fois ancrés dans le paysages des M2 (Bac +5), nous devrons « descendre » sur les formations de niveau 2 (Bac +3)et d’autres types d’écoles.
Devenir une industrie: N’oublions pas qu’un évènement important s’est déroulé il y a un an : l’Etat a reconnu la Communication comme un Filière à part entière ( CF Contrat ) . L’IAB France, grâce au Bureau actuel, en fut cosignataires et nous devons honorer notre signature ainsi qu’un des enjeux écrit noir sur blanc dans ce contrat avec l’Etat: « la pédagogie auprès de tous les publics ».
Enfin, la collaboration étroite avec la nouvelle Commission Emploi/Recrutement, dirigée par Hymane Ben Aoun sera également primordiale tant le lien entre la formation, le développement des compétences et le recrutement est étroit.
J’inviterai donc les DRH de nos entreprises membres, les membres d’organismes de formation et d’études intéressés et tous les profils au cœur de la transmission et de la pédagogie à nous rejoindre au plus vite pour travailler avec nous.
#Partager
Collaborer et co-construire des actions avec l’écosysteme digital est au cœur de mon métier de Directeur des MBADMB et nos collaborations avec l’AACC, le SNCD, Le CPA, La MMA m’ont prouvé que notre marché a besoin de l’ensemble des talents. Mon investissement dans le Conseil d’Administration de l’ACSEL nous permettra des dialogues riches et fertiles. Je ne crois pas qu’une seule association puisse traiter l’ensemble des problèmes et il faudra sans aucun doute, dans les mois à venir, imaginer des actions communes pour construire un modèle français et européen. La réduction du monde du marketing et de la publicité à un combat GAFAM/BATX ne peut être accepté. La collaboration et les liens étroits que nous avons avec l’IAB Europe est fondamentale. Dans tout les cas, le sujet de la Formation ne saurait être développé sans nos réflexions et des initiatives communes !
#Business Oriented
Je finirai par le remplacement du B de Bureau par #Business. Ma conviction et mon combat depuis maintenant vingt ans d’enseignement est de tout faire pour que le #Business soit au contact étroit avec l’étudiant, avec la jeunesse. J’ai le plus grands respect pour les activités de recherche mais avec un secteur qui évolue tous les six mois, avec des vagues d’usages, de technologies et d’alliances mouvantes et incessantes, seuls ceux qui sont au cœur de cette transformation sont aptes à transmettre les compétences et les outils d’aujourd’hui.
Plus largement, c’est la diversité du Business Français que nous souhaitons représenter avec son indépendance et sa soif de créativité.
Je suis donc heureux et fier de présenter ma candidature dans la liste #IAB2020. Et quelque soit le résultat : longue vie à l’IAB France pour représenter la diversité, l’indépendance et le dynamisme du marché français.
Rejoignez le mouvement pour les 20 ans de l’iab, pour partager et préparer avec nous le futur de la publicité digitale.
Faire venir les annonceurs à l’iab est une phrase que l’on entend souvent. C’est même pour certains une raison de s’inscrire à l’iab : Les rencontrer ! Et bien non, ce n’est pas la vocation première de l’association interprofessionnelle. Mais oui, les annonceurs doivent être associés et participer à la construction et consolidation du marché. Et ils seront impliqués et concertés sur tous les travaux de l’iab. Mais nous voulons leur donner une raison de plus de souscrire à l’iab : Faire des choses utiles pour eux, et qui aient un sens pour l’industrie du digital.
Si notre liste est élue, nous lancerons un programme de mini formation avec les membres volontaires (et cela ne manquera pas) à destination des annonceurs. Rien que pour eux, sans démarche commerciale. Histoire de les aides à mieux cerner les spécificités de l’industrie.
Ces ateliers du digital doivent être aussi un lieu d’échange et de partages, qui doit favoriser notre maturation. Nous voulons instaurer un autre rapport avec les annonceurs au sein de l’association. Ouvrir les débats, éclaircir certains aspects du marché. Nous sommes nombreux sur le marché à enseigner dans des écoles et masters. Nous connaissons les vertus de l’enseignement :
« Teaching is learning twice »
Une manière pour les membres de donner accès à leurs savoir-faire techniques. Prendre le temps d’expliquer comment faire simple et clairement les choses sur le digital. Les annonceurs sont précieux pour notre industrie. Il faut leur permettre de cerner tous les aspects de l’écosystème. La volonté de l’iab n’st pas de se substituer aux organismes en place mais d’initier un enjeu essentiel du digital, savoir se former tout le temps aux techniques, dans le respect des règles du jeu. Sur un marché en perpétuel mouvement.
Voilà, la liste de candidature pour les élections a été déposé hier midi. Et nous sommes très fiers de cette candidature, fruit d’une mûre réflexion et d’un engagement certain. « A » c’est comme advertising et montre que nous sommes différents (#refserietv), complémentaires et unis devant une tâche passionnante. Et TEAM, ben, parce que nous sommes déjà une sacrée équipe.
ET ce n’est pas fini, nous avons un moment important à accomplir : c’est convaincre nos confrères, nos concurrents, nos amis, nos clients que c’est à l’iab que cela se passe maintenant, et avec Internet advertising business. Certains d’entre vous, aurez aimé rejoindre la liste. Nous regrettons de ne pouvoir y répondre techniquement. Et nous vous remercions de vos sollicitations et de votre soutien.
Vous aurez l’occasion de vous engager, de vous manifester, de vouloir faire bouger les choses. Car ce n’est pas fini ! Les commissions que nous allons refondre, redessiner, magnifier vont vous permettre d’assouvir votre envie avec poids. L’iab ce n’est pas que ces 14 personnes que nous présentons. C’est vous, professionnel du marketing digital, vous, acteurs de la publicité numérique en France. Mais pour cela il faut s’engager à l’iab en devenant membre.
GIVE, GAVE, GIVEN
Si vous êtes contrariés, ou déçus, ou hésitant à devenir membre, dites-vous que ce n’est jamais avec la politique de la chaise vide que vous comblerez vos frustrations, déceptions. Car si vous n’êtes pas là, c’est forcément d’autres qui porteront le marché à votre place. « Engagez-vous, rengagez-vous qu’ils disaient ! » dixit le centurion dans la légendaire BD Asterix. Mais pas pour les mêmes raisons. Soyez là, soyez attentifs, soyez mobilisés, soyez engagés. En reprenant un claim d’un mouvement caritatif US, RockCorps.com : « GIVE, GAVE, GIVEN ». Si vous voulez avoir un ROI sur votre cotisation, si vous souhaitez trouver une raison pour justifier de votre investissement, il faut donner un peu de votre savoir au marché, il faut partager vos visions., il faut échanger vos idées. Il faut donner un peu pour recevoir beaucoup.
Consolider la position de média leader dans l’écosystème digital Européen.
Nous voulons un retour sur les fondamentaux de l’association des professionnels du marketing digital au travers d’un travail collaboratif avec toute l’industrie, membres et non membres.
L’IAB doit défendre une posture de bâtisseur, développer les relation P2P et le business de ses membres. L’IAB doit être et rester l’organisme de référence du marché publicitaire digital européen, ouvert et pédagogue envers ses membres et les futures générations à former dans le digital.
La transformation de l’IAB avec une approche plus professionnelle, plus business, plus ouverte sur le monde digital est indispensable. Le changement des statuts en est la clé. C’est ce que nous acterons dans les 100 premiers jours après notre élection.
Nous vous proposerons une organisation plus orientée sur l’offre, où les permanents seront renforcés et les membres impliqués dans l’organisation du marché, avec au cœur de l’animation, le partage des ressources.
La parole sera continue pour les membres en besoin de développement, en valorisant les échanges avec leurs pairs et leurs concurrents.
La construction d’un marché professionnel, actif et qui est proche des préoccupations de ses acteurs est le leitmotiv de notre liste. Nous voulons être des « Doers », des porteurs de valeurs sur tous les enjeux du marché digital : structuration du marché, affaires publiques et juridique de l’écosystème, formation des cadres du marché, référent technologique et lieu d’échange et de partage des savoir-faire.
J’ai réussi avec mes amis de l’affiliation à fédérer les plateformes puis le marché du Digital et de la performance. Passé de 8 plateformes a plus de 80 membres à date est un exploit. Voila des concurrents et partenaires qui ont acceptés de se parler pour se faire grandir sans perdre leurs couleurs, tonalités, personnalités, spécialités.
Le marché Français a besoin de s’accepter et de se « re »structurer pour mieux se réinventer.
Le marché du média Display et de la data me fait pensez au marché de l’email performance, gros levier dans l’acquisition. Nous avons su le réguler en partie en acceptant nos faiblesses, en acceptant de limiter les volumes et en acceptant de cofinancer des outils de régulation qui ont eu un impact important sur nos revenus. Il aura fallu presque 6 ans pour que ce marché redécolle et que les acteurs principaux comme les acheteurs acceptent ces nouvelles règles et en profitent…
GDPR, eprivacy, adblockers… voila des challenges importants auxquels nous ne pourrons échapper mais que nous pouvons faire évoluer. Nous luttons trop souvent avec une approche court terme et sans voir comment nous pourrions plus collaborer pour avancer. Nous avons de la valeur et du potentiel. Il n’y a pas de marché sans utilisateurs respectés, média valorisé à sa juste valeur et sans plateformes ouvertes et partagées. Le progrès comme le marché ne vaut que s’il est partagé.
Pour cela, il nous faut #former, #recruter, #évangéliser, #accompagner la créativité des entrepreneurs, #échanger entre pairs et bien sûr avec les autres organisations représentatives du marché, #réguler, #réformer et se projeter par l’analyse et dans l’action.
L’iab ne doit plus garder cette filiation classique de ses origines. L’IAB doit se tourner vers l’ensemble des acteurs en les réunissant et en les servants. L’IAB doit s’ouvrir pleinement pour sortir de son entregent et de ses habitudes.
Le marché est bousculé, challengé alors plutôt que se renfermer, je vous proposer de créer le plus grand mouvement collaboratif du marché de la Pub Digitale. Engagez vous !
Comprendre, structurer, partager. plus qu’une promesse, des fondamentaux présents dans toutes nos actions afin de soutenir chaque société membre dans l’accomplissement ses ambitions.
Nos enjeux business ont besoin d’un cadre solide, d’un organisme vivant, démystifié d’actes politiques et ancré dans la réalité.
Autour d’un groupe d’experts reconnus, nous avons chois d’être unis et d’agir pour que nous puissions créer et rendre puissant notre écosystème digital français.
J’ai l’habitude d’appeler l’IAB « notre mère à tous ».
Il est sain et nécessaire que les associations professionnelles assurent la réunion de nos intérêts par profession. Mais opérationnellement, nous ne travaillons pas en silo. Chacun se doit de mieux comprendre le métier de l’autre pour fluidifier nos interactions et créer de la virtuosité au sein de ce marché dont la complexité nous freine au quotidien. Les régies ont besoins des adtechs pour innover, les ssp ont besoins des dsp pour fluidifier les échanges, les annonceurs ont besoin de comprendre la chaîne pour mener à bien leurs actions. Un objectif : de meilleures campagnes avec un business plus actif.
l’IAB n’est pas une association de métier, c’est une association de marché.
Elle unit et fait converger les intérêts particuliers en besoin marché. La volonté de notre liste #IAB2020 est de rassembler tous les acteurs autour de la table : régies, agences, ad tech, annonceurs ; individuellement et collectivement via les associations qui les représentent.
Au coeur d’une dynamique européenne et mondiale, l’iab France sera ainsi capable de porter nos besoins à tous auprès de l’iab us et Europe et de se nourrir des bonnes pratiques.